Sur le pont

Clara Chappaz, nous partage son engagement pour la promotion de l’écosystème des start-up

Un pont vers de nouveaux horizons.
La Banque Transatlantique donne la parole à des personnalités inspirantes qui racontent leur parcours et leurs projets dans une série d’entretien avec Frédéric Taddeï.

Directrice de la French Tech, Clara Chappaz, nous partage son engagement pour la promotion de l’écosystème français des start-up.

Transcription de la vidéo

Bonjour Clara Chappaz !
- Bonjour Frédéric !
- Vous allez bien ?
- Très bien et vous ?
- Prête à traverser le pont ?
- Prête !
Alors pour commencer, présentez-vous.
Je suis la directrice de la mission French Tech, qui a une administration au sein du ministère de l'Économie et des Finances, qui est en charge de promouvoir l'écosystème des start-up ici en France et à l'étranger.
Et comment vous en êtes arrivée là ?
J'ai toujours travaillé dans le monde des start-up, donc du côté du privé, un peu partout dans le monde, en Asie, à Bangkok, à Hong Kong, à Singapour.
Et il y a quelques années, je suis rentrée en France et après une expérience au sein d'une start-up française, j'avais envie d'aller plus loin et j'avais envie de pouvoir aider l'écosystème tout entier.
Professionnellement, ça a été quoi le déclic ?
J'étais en Asie au début des années 2010 et au sein d'un grand groupe, j'ai eu l'impression finalement de commencer à assister au début de toute cette envolée tech, et j'ai eu très très envie d'en faire partie et de rejoindre ces entrepreneurs qui changeaient le monde à leur manière, des nouvelles technologies. Et c'est comme ça que j'ai plongé dans le monde de l'entrepreneuriat.
Pourquoi décidez-vous un jour de changer de voie alors ?
Je pense qu'après un certain nombre d'années dans l'écosystème, j'avais envie de montrer que c'était possible d'entreprendre en France. Et ça, c'est quelque chose qui m'a animé.
Pouvoir me retrouver ici dans un poste complètement différent, dans lequel j'ai beaucoup de choses à apporter de l'écosystème privé. Mais j'ai aussi énormément de choses à apprendre de l'écosystème public. C'est ça finalement la réussite pour moi, c'est toujours être en mouvement et continuer à avancer.
Et l'échec qui vous a marqué ?
Le plus gros échec a été la première fois que j'ai été dans un projet entrepreneurial qui n'a pas marché.
Mon premier sentiment, ça a été de me dire : qu'est-ce qu'on a fait pour avoir raté ?
Qu'est-ce qu'on aurait fait différemment ? Pourquoi ?
Et je pense que ça, c'est quelque chose sur lequel on doit changer. Parce que c'est seulement en essayant qu'on rate, et c'est seulement en ratant qu'on peut réussir.
Clara, vous êtes encore très jeune, vous avez 32 ans. Mais si on croisait sur ce pont-là très jeune femme que vous étiez, par exemple en entrant à l'ESSEC, qu'est-ce que vous croyez qu'elle vous dirait ?
- Je pense qu'elle serait heureuse de voir que je ne me suis pas trop posé de questions.
Et je pense que la jeune fille de l'ESSEC se dirait : c'est ça qui aujourd'hui te conduit là où tu es.
- Et bien nous voilà de l'autre côté du pont, merci pour cette traversée Clara.
- Merci Frédéric.
- Passez une bonne journée à bientôt !
- Vous aussi au revoir !