Parmi les différentes stratégies en Private Equity, la stratégie secondaire est un segment particulièrement attractif. Investir en secondaire consiste à acquérir des actifs déjà matures avec une éventuelle décote.
S’étant largement développé ces dernières années, ce segment devrait encore bénéficier du contexte actuel avec des opportunités de marché intéressantes générées par la recherche de liquidité de certains investisseurs.

La Banque Transatlantique accompagne ses clients, en complément de la gestion traditionnelle, dans leurs investissements en Private Equity. Cette classe d’actifs, longtemps réservée aux institutionnels, s’ouvre graduellement aux investisseurs privés avertis.

En contrepartie d’une durée d’investissement longue, ces fonds peuvent dégager des rendements annuels attractifs, perçus au terme de l’investissement. Ils surperforment historiquement les marchés cotés (1)(2), avec moins de volatilité et une valorisation progressive, mais avec un niveau de risque plus élevé et une absence de liquidité.

Cette classe d’actifs couvre différentes stratégies : actions, dettes, primaire, secondaire... et intervient à différents stades de développement de l’entreprise.

Un segment secondaire particulièrement dynamique

Dans cet univers, l’investissement en secondaire constitue un segment dynamique, alimenté par la croissance significative du marché du Private Equity dans le monde et en Europe ces dernières années. Animé par une recherche de liquidité anticipée, le segment de l’investissement en secondaire consiste essentiellement à acquérir (i) soit des parts de fonds auprès d’institutionnels ou family offices recherchant une liquidité avant terme pour des raisons réglementaires ou de gestion dynamique de leurs allocations, (ii) soit des portefeuilles existants de sociétés auprès de sociétés de gestion qui initient les transactions (« GP-led transactions »). Ce dernier type de transactions s’est d’ailleurs fortement développé ces quelques dernières années.

Des actifs plus matures

Les fonds spécialisés en secondaire peuvent ainsi acquérir des actifs de qualité, plus matures (3). Ils se positionnent sur des opérations d’une durée plus courte, avec une très grande diversification des lignes, amplifiée par le nombre de sous-jacents des portefeuilles acquis et sont souvent en mesure de bénéficier à l’acquisition d’une décote de valorisation sur la dernière valeur liquidative des actifs. Cette stratégie permet également aux investisseurs d’éviter la traditionnelle courbe en J du Private Equity générée par la mise au travail progressive des fonds appelés et la dépréciation temporaire partielle de l’actif les deux premières années.
Ce segment de marché, en forte croissance ces dernières années, devrait encore être l’un des plus dynamiques du Private Equity dans les mois à venir, le contexte de pandémie actuel étant de nature à favoriser les arbitrages de portefeuilles.

Des fonds accessibles à une clientèle non professionnelle

Si cette stratégie d’investissement est principalement déployée par des fonds professionnels de capital investissement, réservés à certains investisseurs seulement et pour des montants significatifs, certaines sociétés de gestion structurent également des véhicules parallèles sous forme de fonds commun de placement à risque (FCPR), agréés par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), pouvant donc s’adresser à une clientèle non professionnelle, adoptant des règles de fonctionnement simplifiées et accessibles à partir de 10 000 € de souscription.

Votre banquier privé se tient à votre disposition pour vous accompagner en matière de Private Equity comme sur la stratégie d’investissement secondaire en particulier et vous présenter notre offre.

Par Vincent Dugelay

Achevé de rédiger le 25/08/2020


(1) Alpha compris entre 3 et 4% de rendement annuel à fin 2019 selon la période retenue (10 ans, 15 ans ou 30 ans) sur le Private Equity dans son ensemble - source : France Invest & PERACS
(2) Alpha compris entre 7 et 8% de rendement annuel à fin 2019 selon la période retenue (10 ans, 15 ans ou 30 ans) sur le seul segment du capital transmission - source : France Invest & PERACS
(3) Dont les distributions ou cessions interviendront à plus brève échéance