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Réinvestissez votre économie d’ISF dans les entreprises !

La philosophie des dernières réformes fiscales, dont la suppression de l’ISF, incite les contribuables à investir dans le tissu économique français.

Tous les secteurs de l’économie française affichent des taux de progression inconnus depuis 2011, portés par l’investissement productif.

Afin d’accompagner cette reprise, le gouvernement et le législateur ont engagé des réformes fiscales destinées à diriger davantage l’épargne vers les entreprises.

Au premier rang de ces mesures, la suppression de l’ISF. Or il se trouve que cette volonté politique pourrait aussi être vertueuse pour les investisseurs : les entreprises familiales affichent traditionnellement des performances économiques à long terme supérieures aux autres entreprises 1.

Comment procéder ?

Soit directement dans telle ou telle société à l’occasion de sa création ou d’une augmentation de capital. Mais aussi de façon moins directe et plus diversifiée, avec l’aide de spécialistes intervenant tant dans la sélection que dans le suivi des entreprises bénéficiaires.

Plusieurs dispositifs existent en la matière :

  • Le PEA « PMEETI » qui permet d’investir dans des petites et moyennes entreprises (PME) et des entreprises de taille intermédiaire (ETI) européennes soit en direct, soit au travers d’un OPC. Se superposant au PEA, il bénéficie d’avantages fiscaux : exonération des plus-values après 5 ans de détention (hors prélèvements sociaux).
  • Les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI), qui permettent de diversifier ses placements à long terme dans des sociétés innovantes en déléguant la gestion à des spécialistes. Ils bénéficient également d’un traitement fiscal favorable : une réduction d’impôt sur le revenu et une exonération des plus-values (hors prélèvements sociaux) sous conditions.
  • Les fonds de Private Equity 2 qui utilisent l’épargne collectée pour entrer au capital de sociétés en phase de développement, de transformation ou de transmission. Les fonds de dette privée 2, quant à eux, prêtent à des sociétés poursuivant les mêmes objectifs. Ces fonds offrent par ailleurs un avantage fiscal sous conditions : exonération des plus-values (hors prélèvements sociaux).

Les souscriptions peuvent aller de quelques dizaines de milliers d’euros à quelques millions, selon les cas.

Une règle d’or : se faire accompagner pour bien mesurer tous les enjeux, notamment en termes de risques et de disponibilité. Forte de sa connaissance intime des entreprises et des entrepreneurs, la Banque Transatlantique est parfaitement légitime dans cette mission.

Pourquoi investir dans l’économie réelle ?

Outre la performance (non garantie) rappelée plus haut, ces placements donnent du sens à l’épargne investie : création d’emplois, développement de projets... Ils permettent une participation directe et active auprès des entrepreneurs via des rapports d’activité réguliers, des réunions annuelles d’investisseurs, des échanges directs avec certains dirigeants...

Attention, le capital et la rentabilité ne sont pas garantis. Ces placements doivent s’inscrire dans les objectifs patrimoniaux et le profil d’investisseur de l’épargnant. Ils peuvent toutefois légitimement trouver une place dans le cadre d’une diversification patrimoniale à long terme. Sous ces conditions, y consacrer l’équivalent de son ancienne cotisation d’ISF constitue une piste à creuser avec son banquier privé.

1 Cf. notamment « Etudes sur la performance, la notoriété, l’image et la gouvernance des entreprises éponymes », Institut de Recherche en Gestion des Organisations, Université Bordeaux IV, 2004-2006

2 Fonds commun de placement à risque (FCPR), Fonds professionnel de capital investissement (FPCI) ou encore SLP (Société de libre partenariat)