C’est à l’occasion d’une conférence « Mobilité, couple et carrière : construire une équipe gagnante » organisée par Madrid Accueil, en partenariat avec la Banque Transatlantique et Education First, qu’Alix Carnot*, directrice associée d’Expat Communication et responsable du pôle Expat Lab, a présenté les clés d’une expatriation réussie en Espagne, tant sur le plan familial que professionnel.
Comment aborder sa mobilité sereinement ?

Une destination attractive pour les expatriés

Selon l’enquête-baromètre 2019 publiée par Expat Lab, avec le soutien de la Banque Transatlantique, l’Espagne est la destination la plus convoitée en Europe pour les personnes désireuses de s’expatrier. Ce n’est pas tant la promesse d’une évolution professionnelle plus rapide à l’étranger qui séduit les Français, mais la qualité de vie offerte par le pays. Les difficultés habituellement rencontrées au moment de l’installation, telles que l’apprentissage de la langue ou l’appréhension de la culture locale, s’avèrent moins complexes à surmonter. Les principales inquiétudes des expatriés en Espagne sont d’ordre financier, à savoir : le niveau de salaire, la capacité d’épargne et la préparation de la retraite, en plus du stress que peuvent générer les démarches administratives transfrontalières.

Les enjeux de l’expatriation pour le couple

L’un des défis majeurs du couple en expatriation est que chacun trouve sa place dans cette aventure. « Se former, apprendre à communiquer, être pragmatique, accepter l'interdépendance et établir une dynamique pour faire de l’expatriation un projet commun où chacun construit son propre projet » sont autant d’éléments qui concurrent au succès d’une expatriation, rappelle Alix Carnot en connaissance de cause. L’évolution professionnelle de chacun, l’organisation patrimoniale du foyer et la protection du conjoint accompagnant sont ainsi autant de questions qu’il est essentiel d’évoquer avant le départ, précise-t-elle. La majorité des conjoints accompagnants ont la volonté de garder un travail à l’étranger pour ne pas avoir à justifier d’une période d’inactivité dans leur CV au moment du retour en France et de ne pas dépendre financièrement de leur conjoint. La sérénité du couple peut également être remise en cause par ce changement de rythme et le nouveau statut du conjoint accompagnant (« femme de » puisque dans 9 cas sur 10 la femme suit son conjoint en expatriation).

Conjoint accompagnant : quelles perspectives ?

La recherche d’emploi est, pour la plupart des conjoints accompagnants, vécue comme une étape difficile de l’expatriation, qui peut s’étendre sur une période supérieure à 2 ans. Ces derniers ont bien souvent des profils surdimensionnés par rapport au marché local : surdiplômés, polyglottes (ils parlent 2,85 langues en moyenne - 3,27 en Espagne), disposant de plus de compétences techniques. Afin de trouver un équilibre, certains conjoints accompagnants optent pour un emploi sous-qualifié ou une parenthèse active (formation, bénévolat, entrepreneuriat), qu’il sera plus facile de valoriser à terme.

*Alix Carnot, serial expatriée, est auteure de l’ouvrage Chéri(e) on s’expatrie dans lequel elle décrypte l’expatriation au travers du prisme du couple et livre son témoignage.


Découvrir l'offre de services de la Banque Transatlantique

À propos d’Expat Communication

Expat Communication accompagne les expatriés et impatriés à travers des formations et du coaching au départ, pendant et au retour d’expatriation.
Pour en savoir plus

À propos de la Banque Transatlantique

Depuis de nombreuses années, la Banque Transatlantique apporte son soutien aux réseaux de Français expatriés dans le monde.
En savoir plus.