Les risques exogènes évoqués depuis le début d’année se matérialisent dans les données macroéconomiques et contraignent les principales banques centrales à adapter leur politique monétaire.
Les marchés ont accusé des baisses inédites en octobre. Les investisseurs affichent une attitude clairement averse au risque. Pourtant, les signes qui préfigurent la fin du cycle manquent à l’appel...
Le mois d’août a été marqué par l’effondrement des devises émergentes, particulièrement la livre turque, et la poursuite de la baisse des marchés émergents. Le marché européen est resté assez incertain.
En mai, la crise politique italienne a relégué au second plan les autres évènements macroéconomiques et géopolitiques. Les victimes du populisme continuent de se multiplier des deux côtés de l’Atlantique, en passant par certains pays en voie de développement. L’Italie est le dernier pays majeur à intégrer cette liste.
En avril, le FMI a révisé en hausse ses prévisions de croissance mondiale, à 3,4%, niveau le plus élevé depuis 2010. Ce cadre positif masque cependant une inquiétude croissante des marchés financiers concernant les conséquences des décisions de Donald Trump sur l’activité mondiale.